3 clés pour faire de sa différence une force

Être vivant

Faire de sa différence une force

→ La première est cette impulsion à épouser, par notre mode de vie, le conformisme social. Il s’agit donc de vivre comme tout le monde : mêmes vêtements, mêmes loisirs, mêmes opinions. C’est confortable, c’est même assez protecteur… 

→ La deuxième est ce besoin d’exprimer un individualisme débridé au nom de nos particularités, laissant libre cours à notre ego, à nos passions immédiates, à une liberté d’expression extrapolée, à notre désir d’être unique à tout prix…

Les deux tendances nous habitent tous, nous tentent tous, nous déchirent tous. Entre les injonctions de notre environnement et les injonctions de notre moi profond, notre cœur balance… 

Pourquoi, chers amis, éprouvons-nous tant d’intérêt à écouter les témoignages des invités des Lueurs, pourquoi est-ce qu’ils nous émeuvent, nous interpellent, nous édifient ?

Chacun de ces invités nous dévoile des pans entiers de sa vie : enfance, apprentissages de l’âge adulte, blessures morales ou physiques, événements heureux ou douloureux, échecs et réussites… Le monde dans lequel ces personnes évoluent est parfois très éloigné du nôtre et pourtant, ils nous touchent. Ils nous permettent de nous sentir compris…

Le risque de l’ultra-conformisme

Nous avons tous peur de la différence mais surtout d’être celui qui est différent. Nous le savons, ceux qui ne nous ressemblent pas dérangent. Notre société si conformiste relègue loin du regard les handicapés, les malades, les personnes âgées. Nous avons peur d’être de ceux-là. 

Notre socle familial et culturel nous a transmis les codes qui nous permettent de vivre en société mais également des injonctions de réussite, des pressions qui modèlent nos pensées et nos comportements. Par loyauté et par peur d’être rejetés, nous essayons de nous y conformer. 

Résultat : nous muselons nos émotions, nous éteignons la flamme de nos intuitions, nous repoussons nos limites physiques au mépris de notre corps, sourds aux signaux qu’il nous envoie. 

Les éclaireurs des Lueurs sont passés par les mêmes étapes : 

Nadalette, pour rester la parfaite businesswoman aux yeux de tous, a tardé à soigner son dos.

Nicolas, si occupé à parfaire son image d’entrepreneur dynamique, de père de famille épanoui et de sportif de haut niveau, a fini par frôler la mort.

Axelle et Hélène, si soucieuses de correspondre à l’image de la mère parfaite, se sont écroulées.

Lilian, après sa victoire à The Voice, est projeté dans la célébrité et dans ce nouveau métier de chanteur. Le rythme effréné qui lui est imposé lui fait serrer les dents, jusqu’à l’effondrement.

Chicandier se trouve prisonnier du personnage qu’il a lui-même créé. Il continue à boire pour être celui que le public attend mais un beau jour, son corps lui dit stop.

Nos invités ont tous cru bon de se conformer à l’idée qu’on se faisait d’eux. À ce que leur famille, leur environnement professionnel, la société attendaient d’eux. À l’image qu’ils avaient construite d’eux-même. Certains ont atteint le point de non-retour. 

Alors, comment ont-ils pu se relever ? Et comment croire que, pour la plupart d’entre eux, cet effondrement fut particulièrement bénéfique dans le chemin qui les menait à eux-même ?

Je serai pour toi unique au monde

Certes, dès la plus petite enfance, puis dans le regard de ceux que nous aimons, nous éprouvons le besoin d’être reconnus et aimés tels que nous sommes, parce qu’intuitivement, nous savons que nous ne sommes pas comme les autres, que nous sommes uniques.

Est-ce à dire qu’il faut verser dans la deuxième tendance qui consisterait à affirmer voire imposer continuellement nos sentiments, opinions, particularités, envies… Sans filtre et avec le risque de ne pas respecter ceux qui nous entourent ?

Nos éclaireurs, eux, ont pris un autre chemin. Tous ont fini par s’écouter, par prendre enfin le temps de soigner leur corps, de le respecter. 

Tous ont accepté de prendre du recul, de mettre leur vie sur pause afin de retrouver leur moi profond, de redécouvrir leurs aspirations et intuitions les plus cachées. Accepter, accueillir et même embrasser leurs qualités et leurs défauts, leur tempérament, la sensibilité et les blessures qui leur sont propres. 

Ils se sont reconnus, acceptés puis dévoilés aux autres sans masque. Ils ont enfin appris à s’aimer et depuis, tous nous parlent de joie profonde, de bonheur, d’amour donné et reçu…

“Je serai pour toi unique au monde”
Le Petit Prince, Antoine de St Exupéry

Paul El Kharrat, lui, n’a pas eu besoin d’effondrement pour comprendre qu’il était différent. “Ça veut dire quoi être normal ?” interroge ce jeune homme de 24 ans, autiste Asperger. Depuis toujours, il sait bien qu’il n’est pas tout à fait conforme à la société.

Il a apprivoisé sa différence, il a décidé de l’aimer et d’en faire une force. 

Un regard d’ami à poser sur nous-même

Comme Paul, nous avons tous besoin de nous sentir aimés tels que nous sommes. Aimés avec un regard bienveillant et exigeant tout en même temps. Un regard qui ne juge ni ne condamne, confiant dans nos qualités mais lucide sur nos faiblesses, un regard qui nous pousse vers l’avant, vers notre accomplissement, un regard qui pardonne.


Souvent, on attend cela des personnes que nous aimons – au risque d’être déçus car ils ne nous aiment que dans la limite de leur propre amour.


Ce regard vient avant tout de soi ! Car nous sommes les seuls à pouvoir faire ce travail d’estime et d’amour pour nous-même. Car nous sommes responsables de notre bonheur et de nos besoins.

Prenons le temps de nous connaître afin de nous aimer tels que nous sommes. Alignés, corps, âme, esprit nous assumerons avec confiance notre différence et nous pourrons enfin nous aimer et nous regarder comme le ferait un ami. C’est comme ça que nous pourrons par la suite poser un regard juste et doux sur ceux que nous aimons. Charité bien ordonnée commence par soi-même !


Mais s’il y a bien un regard profondément juste et parfait, qui nous aime mieux que nous-même, c’est celui de Dieu. Un Dieu qui nous aurait désirés de toute éternité et qui nous regarderait avec un amour infini.

Moi je ne t’oublierai pas. Je t’ai gravé sur les paumes de mes mains.”  Isaïe 49,16 

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